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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 18:40
 Daffodils by Enigmaticus (Deviantart)

Daffodils by Enigmaticus (Deviantart)

De loin mes fleurs préférées, solaires, solides, jamais seules, tournées vers le soleil, semblant danser dans le vent, et papoter ou rire toutes ensembles...

Daffodils

I wandered lonely as a cloud
That floats on high o'er vales and hills,
When all at once I saw a crowd,
A host, of golden daffodils;
Beside the lake, beneath the trees,
Fluttering and dancing in the breeze.

Continuous as the stars that shine
And twinkle on the milky way,
They stretched in never-ending line
Along the margin of a bay:
Ten thousand saw I at a glance,
Tossing their heads in sprightly dance.

The waves beside them danced; but they
Out-did the sparkling waves in glee:
A poet could not but be gay,
In such a jocund company:
I gazed--and gazed--but little thought
What wealth the show to me had brought:

For oft, when on my couch I lie
In vacant or in pensive mood,
They flash upon that inward eye
Which is the bliss of solitude;
And then my heart with pleasure fills,
And dances with the daffodils.

William Wordsworth

Daffodilsby Mana-C-E (Deviantart)

Daffodilsby Mana-C-E (Deviantart)

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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 20:32

NABIL

 

Encore une superbe expérience !

Je ne connaissais ni le lieu ni cet artiste. Et je n'ai pas non plus l'habitude des petits théâtres comme celui-là.

 

Le Café-Théâtre Popul'air du Reinitas est un endroit qui ne paie a priori pas de mine mais qui, quand on s'en approche un peu plus se révèle tout de suite intimiste et chaleureux. Il est encore plus agréable une fois qu'on est dedans, les propriétaires et serveurs sont vraiment accueillants.

C'est un petit espace qui se divise en deux parties : un coin café et un coin théâtre.

 

La partie théâtre comprend une cinquantaine de places et une petite scène, il reprend dans des tons plus obscurs l'ambiance du café.

 

Maintenant, que dire sur la représentation et ces deux artistes prometteurs ?

La première partie a été assurée par Olivier Coulibali, un jeune homme dynamique et plein d'entrain, qui a réussi a bien chauffer la salle.

 

La seconde partie a donc été menée par Nabil Doukali qui a su selon moi faire ses sketchs tout en interagissant avec le public, et en profitant du « potentiel » du publique (sosies LOL). Nous avons aussi pu pleinement apprécier la proximité avec « Nabilou », sa chaleur humaine et son charisme. Je trouve que c'est aussi vraiment un plus de pouvoir discuter un peu avec l'artiste après sa représentation.

 

Je retournerais sans aucun doute dans ce petit théâtre à taille vraiment humaine pour profiter de son ambiance et de ses artistes montants.

(j'ai déjà pris des places pour Thierry Bravo, Samia Orosemane, et j'aimerais beaucoup aller voir Abdesslam)

Je vous encourage vivement à vous y rendre ! Ambiance garantie !

(vous pouvez trouver des places ICI)

 

Encore quelques mots sur OVS !

C'est toujours un plaisir de faire des sorties à travers ce site, et surtout de pouvoir rencontrer des gens de divers horizons, partager des bons moments en toute simplicité et échanger.

 

 

Enjoy ! :D

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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 07:50

Jazz man by lOst ParadigmS

Jazz Man by lOst ParadigmS

 

 

Quelques petits mots concernant ma sortie hier de Jazz.

 

La première partie a été composée d'improvisations jouées par François Jeanneau et Riccardo del Fra.

 

(je site leur petit papier)

« François Jeanneau mène depuis 1960 une carrière internationale, notamment dans le célèbre trio Humair-Jeanneau-Texier. Il a dirigé l'Orchestre National de Jazz. Depuis 1999 et sa rencontre avec Walter Thompson, il travaille avec ce langage multidisciplinaire de composition/improvisation en temps réel intitulé le Soundpainting, donnant des concerts et animant de nombreuses masterclasses, tant en France qu'à l'étranger. »

 

« Riccardo del Fra est le responsable du département jazz et musiques improvisées du CNSMDP, il est l'un des contrebassistes les plkus demandés par les grands musiciens de jazz américains, Chet Baker avec lequel il s'est produit neuf ans, Art Farmer, Dizzy Gillespie, Johnny Griffin, Kenny Wheeler ou Lee Konitz, et parmis les français Martial Solal, René Urtreger ou Michel Legrand. »



Lors de la seconde partie François Jeanneau a mené certains (?) élèves du département Jazz et musiques improvisées du Conservatoire de Paris.

« Quentin Coppalle – flûte

Jean Dousteyssier – clarinette

Olivier Miconi – trompette

Adrien Sanchez – sax ténor

Raphaël Reiter – trombone

Antoine Philippe – cor

Thomas Chabalier – vibraphone

Baptiste Crespim-Bidarra et Noé Macary – piano

Jean-Maxime Pinta – contrebasse

Kevin Lucchetti et Ariel Tessier – batterie »

 

Une soirée très agréable dans une salle des fêtes qui vaut vraiment le coup d'être vue, avec de charmants musiciens.

 

Enjoy ! :D

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 07:42

culte néant

 

→ Vous avez une démarche pratique puis théorique, mais pourtant, c'est l'inverse du journalisme.

Je n'ai jamais pensé les choses de manière cloisonnée. Chaque chose est différente, mais tout ça appartient à des formes de tentatives pour s'intéresser au monde d'aujourd'hui, par différents biais.

 

→ Votre rapport au monde se fait par votre curiosité ?

Je dirais probablement par étonnement. Philosopher c'est s'étonner, se demander pourquoi c'est comme ça, trouver les choses étranges. Cela dépend de nos habitudes et de nos schémas mentaux.

 

→ Votre collaboration avec Le Monde et Le Point, la presse, n'est-ce pas superficiel par rapport à la philosophie ?

Non, car je crois au bon journalisme. Quand on entend du mal du journalisme, il faut en dire du bien, et inversement, quand on en entend du bien, il faut en dire du mal. Parce qu'il semble parfaitement possible dire clairement et précisément ce qui existe dans les livres et dans la vie. Mon travail de fiches de lecture a une fonction de transmission et de vulgarisation. La part des intellectuels est de transmettre et dire simplement les choses tout en étant le plus exact. Il faut expliquer. Et la fonction du journalisme comme intervention dans l'actualité non pas pour donner la vérité des choses mais pour mettre l'actualité en rapport avec des les idées et la philosophie pour voir différemment.

 

→ Comment voyez-vous l'évolution du journal depuis 1975 ?

Je ne sais pas, certes il y a eu une évolution. Le Monde est passé d'une sorte d'encyclopédie permanente à autre chose. Mais le lectorat aussi a changé, il a fallu s'adapter. Je n'ai pas de vision globale.

 

→ Avez vous le même bonheur de travailler au Monde qu'avant ?

J'ai toujours le même plaisir d'écrire.

 

→ Parlez nous de vos maîtres.

J'ai fait des rencontres importantes. Je peux évoquer George Dumézil. Il est devenu aussi un de mes amis. Il vivait dans une caverne de papier. C'était un homme à la science admirable, qui parlait plus de 20 langues, qui a résolu quelques énigmes archéologiques. Il lisait Marc Aurel avec un peur de souffrir de la mort. Levi Srauss est aussi un de mes mâitres, mais il ne fut pas un de mes amis. Il y a aussi Gilles Deleuze, Foucault, Jean-Toussaint Desanti...

Je ne veux pas écrire mes mémoires.

 

→ Quel sens donnez-vous au mot « maître » ?

Pour moi cela comprend un ménage d'admiration, d'amitié et de proximité. Je me sens par exemple très lié à Spinoza...

 

→ Comment en êtes-vous venus à la rencontre avec les philosophes et les barbares et hellénistes oubliés ?

Il y a des philosophes chez les Grecs, mais aussi chez les non-grecs, qualifiés de barbares. J'ai eu envie de remonter l'histoire de la philosophie. Et elle aurait commencé chez les barbares, notamment chez les Indiens. (voir Les Fugitifs de Lucien)

 

→ Que pouvez-vous nous dire sur la vulgarisation ?

Pour moi c'est le goût du partage, une fonction pédagogique et sociale.

 

→ Les choses et les mots ?

Prenez un objet, par exemple un stylo. Dites le nom « stylot » à haute voix une quarantaine de fois. Vous vous rendrez compte que le nom devient absurde...

 

Petites notes par rapport aux questions du public :

- je n'ai pas à prescrire de chemin à chacun

- pour moi la recherche permet de m'informer moi-même

- Mes objections par rapport au bouddhisme concernent par exemple l'idée de permanence. Tout ce qui est impermanent dans le bouddhisme est souffrance. Le bonheur éphémère est pour eux un malheur ou quelque chose qui se détruit lui-même. Ils ignorent la plénitude de l'instant.

 

 

Le site internet de Roger-Pol Droit : www.rpdroit.com

 

Enjoy ;)

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 18:06

oubli inde

→ Comment êtes vous arrivé au journal L'Orient ? 

J'ai commencé à travailler pour le jounal Le Monde quand j'étais en quatrième année à Saint Cloud.

J'avais un goût pour la bâtardise, la non conformité. Je suis entre autre parti dans les Ardèches garder des chèvres dans des communautés, c'était un peu ma période Underground. De cette expérience est sorti un livre qui a suscité un grand intérêt pour la presse. Un profil normalien agrégé de philosophie qui va en Ardèche pour changer la litière des chèvres, ça a quelque chose d'amusant. Après Le Monde, je suis entré à L'Orient. J'ai ensuite été professeur en lycées, j'avais le sentiment extrêmement heureux de redécouvrir la philosophie au contact des élèves. Et le sentiment d'avoir aussi jeune un certain pouvoir a quelque chose de limité mais de très plaisant.

J'ai ensuite découvert le bouddhisme, les penseurs indiens... Ces courants n'existent pas en Europe, alors qu'il y a pourtant de nombreux et grands textes argumentatifs. A partir de ce moment là j'ai essaié d'écrire l'histoire de cette occultation.

Je me suis rendu compte que la rencontre philosophique entre l'Inde et l'Europe était très récente (autour du 18ème siècle et regain en 1940). Cette rencontre a suscité un enthousiasme pour Schopenhauer et les romantiques allemands avec le rêve de la renaissance indienne (au même tire que la renaissance gréco-romaine. Et quand on regarde les programmes de philosophie sous la monarchie de juillet, on trouve une cinquantaine de pages sur trois cents concernant la philosophie indienne. Par contre, sous la Vème république, le sujet disparaît. Entre les deux, une découverte postérieure du bouddhisme a modifié l'image de l'Inde, faisant du bouddhisme une sorte de doctrine de l'anéantissement, une sorte d'épouvantail. On passe d'une envie de renaissance à un repoussoir mortifère et destructeur.

 

→ Qu'en est-il aujourd'hui de la reconnaissance de la philosophie indienne ?

Dans la perception du bouddhisme, on est passé du moins au plus dans l'imaginaire. Du gentil, serein et parfait bouddhiste on passe à un bouddhiste cauchemardesque. Mais les choses commencent à bouger. Mais nous restons dans une sorte d'ignorantisme car le bouddhisme reste une sorte de sagesse ou de spiritualité, mais pas une philosophie. Les enseignements et les manuels n'ont pas encore changé.

 

→ Y a-t'il des clichés réducteurs ?

Le seul fait de parler de bouddhisme au singulière est un problème car dans les langages d'origines il serait plutôt question de plusieurs bouddhismes. Bernard Faure (?) parle d'une impureté fondamentale car il y a un mélange des choses et notions.

 

→Que pouvez-vous nous dire sur le sanscrit et l'Inde ?

J'ai fait un voyage en Inde après avoir étudié le sanscrit et les découvertes européennes de la philosophie indienne. J'ai fait en Inde des conférences, grâce à Catherine Clément. Les Indiens n'ont pas de conservatoire de la religion et philosophie indienne en Inde.

 

→ Comment s'est passé votre voyage en Inde ? Avez-vous senti les nuances entre la réalité et le théorique que vous avez étudié ? Y a-t'il des chocs par rapport à la « vraie vie » ?

La réalité ne correspond pas à ce qu'on pense par définition. J'ai fait un travail sur la représentation des autres indiens. J'ai découvert la musique indienne et autres choses liées au vécu et non pas qu'aux textes. Ensuite j'ai pu faire le lien.

 

→ Quelle est la vision des Indiens sur les Français ?

Ce sont des affaires subjectives, mais l'Inde est un lieu où on est le plus mis en rapport avec sa mort. Il y a un effet de révélation d'une forme de vérité interne.

 

→ Et votre rencontre avec Bénarès ?

Elle fut très étrange. En plus, j'y suis allé quelques mois après la mort de ma mère, donc j'étais encore sous le choc de sa disparition. Je n'avais jamais vu de corps brûlés en vrai. Je comprends la description horrifiante qu'on peut faire des buchers de Bénarès, mais « ça n'est que ça » pour moi. Ce n'est ni cauchemardesque ni effroyable.

 

→ Votre connaissance théorique du bouddhisme vous a-t'il aidé à changer votre vision des choses ?

Je ne sais pas. J'ai une connaissance livresque en philosophie bouddhiste. Mais je ne suis pas bouddhiste, et j'ai des objections. Mais je suis intéressé par le bouleversement en Europe. Cela ne m'a ni plus ni moins aidé qu'Epicure ou d'autres philosophes grecs ou autres choses qui aident à vivre.

 

bucher-cremation-a-benaresBûchers de crémation de Benarès


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Présentation

  • : D'aujourd'hui vers l'infini...
  • D'aujourd'hui vers l'infini...
  • : Objectif : se développer personnellement perpetuellement ! Parce que nous sommes tous lumineux et que nous pouvons tous réaliser nos rêves.
  • Contact

Design

Un petit mot sur le design actuel.

 

¤¤¤Les oiseaux de la bannière ont été fait par Jen Skelley. Son site est le suivant : JenSkelley.com

 

¤¤¤Le template du blog vient de : TemplatesForOverBlog

 

 

Citations en Vrac

Walk with the dreamers, the believers, the courageous, the cheerful, the planners, the doers, the successful people with their heads in the clouds and their feet on the ground. Let their spirit ignite a fire within you to leave this world better than when you found it...

Wilferd Arlan Peterson

 

Rire souvent et beaucoup; gagner le respect des gens intelligents et l'affection des enfants; savoir qu'un être a respiré plus aisément pace que vous avez vécu. C'est cela réussir sa vie.

Ralph Waldo Emerson

 

Happiness is not a state toarrive at, but a manner of travelling

Margaret Lee Runbeck

 

Il y a une limite à l'intolérance : l'intolérable.

Jean d'Ormesson

 

Soleil, amour, voyage, littérature... C'est la même chose !

Jean d'Ormesson

 

When your heart speaks, take good notes. 

Judith Campbell

 

Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder ils s'habitueront

René Char, Rougeur des Matinaux,

 

Wherever you go no matter the weather, bring your own sunshine.

Anthony J d'Angelo


L'avenir n'est jamais que du présent à mettre en ordre. Tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre.

Antoine de Saint-Exupéry,

 

Happiness often sneaks in through a door you didn't know you left open.

John Barrymore


Souvenez vous que ne pas obtenir ce que vous voulez est parfois un merveilleux coup de chance.

Dalaï-Lama

 

Whenever you fall, pick something up.

Oswald Avery

 

Si on pouvait comprendre le langage des plantes, elles nous parleraient tout le temps.

L'empire des sciences

 

By aiming for the impossible, you reach the highest level of the possible.

A Strindberg

 

Il n'y a pas de honte à préférer le bonheur.
Albert Camus

 

We cannot paint white on white, black on black, the one needs the other to reveal itself

Manu DiBango

 

Le véritable esprit de révolte consiste à exiger le bonheur ici, dans la vie.
Henrik Ibsen

 

Dare to be strong and courageous. That is the road. Venture anything. Be brave enough to dare to be loved. Be something more than man or woman. Be Tandy.

Sherwood Anderson

 

La paix est une création continue.

Raymong Poincaré


I don't know how, but everything will turn out just fine

Shakespeare in Love

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